L’urbex et la photographie :
capturer l’oubli et sublimer l’Interdit
L’urbex, ou exploration urbaine, c’est avant tout une quête d’histoire et d’émotions figées dans le temps. Ces lieux abandonnés, témoins silencieux d’un passé révolu, ont toujours exercé sur moi une fascination particulière. Chaque bâtiment laissé à l’abandon recèle une atmosphère unique, un mélange subtil entre la nostalgie et la désolation, entre la nature qui reprend ses droits et les souvenirs qui imprègnent encore les murs décrépis.




La beauté de l’oubli
Ce que j’aime dans l’urbex, c’est cette capacité des lieux à raconter une histoire sans un mot. Un ancien manoir aux vitres brisées où subsistent encore des chambres figées dans le temps, des jouets d’enfants éparpillés, des effets personnels chargés d’histoire et de jolies malles poussiéreuses… Un château délabré aux fresques écaillées où le lierre grimpe sur les murs fissurés et où des arbres poussent à l’intérieur, leurs racines s’immisçant entre les pierres et brisant lentement les sols autrefois majestueux, laissant entrevoir la tristesse des ruines.
Ce que j’adore, ce sont les pianos. C’est puissant de tomber sur cette découverte et à la fois désolant..
Derrière mon objectif, j’essaie de capturer cette essence, cette atmosphère particulière qui donne à ces lieux une dimension presque cinématographique. Entre ombres et lumières, entre textures dégradées et perspectives infinies, la photographie d’urbex, c’est figer l’abandon dans toute sa splendeur.
Des shooting photos hors du commun
Mais l’urbex ne se limite pas à la contemplation. Ces décors oubliés deviennent aussi un terrain de jeu parfait pour des shootings photo plus atypiques.
J’adore mettre en scène des univers sombres, mystérieux, voire post-apocalyptiques. Les accessoires comme les fumigènes, les masques à gaz, les costumes en dark mode apportent une nouvelle dimension aux lieux. Le contraste entre la décrépitude du décor et l’intensité des mises en scène permet d’obtenir des clichés puissants.
J’aime aussi explorer un tout autre registre : des photos élégantes mettant en avant la grâce du corps en mouvement. Le pôle dance, la contorsion ou de jolies poses artistiques, trouvent un écho particulier dans ces lieux chargés d’histoire. L’association entre la douceur des courbes et la rugosité du décor crée des contrastes fascinants et une esthétique saisissante.
Les vidéos.. c’est par ici :
L’exploration vidéo : mon nouveau terrain d’expression
Récemment, j’ai eu l’opportunité de collaborer avec Kaptain sur un projet vidéo qui mêle nos univers respectifs : mon attrait pour l’urbex et les atmosphères cinématographiques et son envie de mettre en avant Captain America sous un angle inédit. L’idée était de transposer ce héros iconique dans un décor post-apocalyptique, de le confronter à l’abandon et au passage du temps. Ce long couloir d’hôtel déserté, avec ses murs fissurés et sa perspective infinie, était l’endroit parfait pour illustrer une boucle temporelle entre souvenirs et réalité. J’ai voulu jouer sur les sensations : l’écho des pas, des chuchotements lointains et un jeu de lumière.
La vidéo ne donne pas toutes les réponses, elle suggère, elle laisse place à l’interprétation et à l’imagination.
Et puis..
Parce que les symboles ne disparaissent pas, ils évoluent. Ils se transmettent. Le dernier Captain America marque un tournant historique ainsi qu’une évolution des représentations.




Envie de collaborer ?
Je suis toujours partante pour échanger et donner vie à de nouveaux projets. Urbex, dark mode, élégance, storytelling visuel… Les possibilités sont infinies.
Si cet univers te parle et que tu veux créer du contenu unique, viens en discuter ! Que ce soit pour des shootings, des clips ou des projets artistiques, on peut donner vie à des idées inédites dans ces lieux fascinants.
règles de l’urbex
Je tiens à préciser que je pratique l’urbex dans le respect des règles éthiques :
Ne jamais forcer une entrée, si un lieu est fermé, je ne l’explore pas.
Ne rien dégrader ni modifier, laisser le lieu intact comme je l’ai trouvé.
Ne rien emporter, seul mon appareil photo capture l’instant.
Ne pas divulguer les adresses pour préserver ces endroits et éviter les dégradations.